Vivre ensemble et vivre en forme dans la diversité culturelle

Vivre ensemble et vivre en forme dans la diversité culturelle — Cristiana Valente (UQAM) et Cheolki Yoon (UQAM)

Cliquez ici pour visionner le Prezi de Cristiana et Cheolki

Voici un extrait de la présentation. D’autres informations sur celle-ci seront disponible bientôt.

Voici un résumé du contenu de la présentation (fourni par Mme Cristiana Valente et M Cheolki Yoon) :

« Cette présentation vise à esquisser le rapport entre l’appartenance socioculturelle et le bien-être des individus dans le contexte interculturel au Québec. Un individu, en tant qu’être social, a besoin de se repérer dans la vie sociale. Pour ce repérage, l’appartenance socioculturelle est essentielle, en liant l’individu avec la collectivité à laquelle il appartient et aussi avec d’autres individus qui partagent cette appartenance. Et dans une société, l’appartenance des individus est toujours multiple, de l’appartenance familiale à l’appartenance nationale. Dans le contexte de la diversité culturelle, la question de cette multi-appartenance occupe une place importante parmi les enjeux sociaux. Les discussions sociales remarquent notamment l’accommodation entre l’appartenance ethnique ou culturelle et l’appartenance nationale ou citoyenne (Kymlicka 2005, Schnapper 1994).

Mais notre réflexion s’avance jusqu’à l’idée que l’appartenance influe aussi sur le bien-être des individus qui vivent cette diversité. En effet, il y a plusieurs facteurs qui déterminent la qualité de vie des individus. Ainsi, il faut admettre que le bien-être individuel est une situation complexe à gérer. Dans ce sens, les déterminants sociaux de la santé sont identifiés et souvent présents dans le discours de la santé publique (Agence de la santé publique du Canada 2004). Cela démontre une prise en compte de la vision plus intégrée et globale de la santé issue de l’approche écosystémique de Bronfenbrenne (1979). En accord avec cette perspective, on entend que le sentiment d’appartenance peut lui aussi occuper un rôle de déterminant social de la santé en ayant de la forte influence dans le bien-être des individus, surtout si on l’analyse dans un contexte interculturel.

Dans cette présentation, nous essayerons de réinterpréter l’approche écosystémique de la santé à travers la notion de l’appartenance. Dès lors, notre approche serait plutôt théorique. Et à partir de cette perspective élaborée théoriquement, nous analyserons les discours sur les déterminants socioculturels et le bien-être des individus. Pour la notion de l’appartenance, nous nous referons d’abord Kristeva, notamment ses arguments sur la flexibilité de l’appartenance (Kristeva 2007). Et inspirés de Hall (1996) et Balibar (1997), nous proposons trois dimensions de l’appartenance : le sentiment d’appartenance, la reconnaissance de l’autre, et les pratiques convenables. De par cette notion de l’appartenance, nous pourrions réinterpréter et développer les arguments de Bronfenbrenne sur le rapport entre les conditions socioculturelles et la santé. En dernier lieu, nous analyserons les discours du Programme national de santé publique (2003-2012) adopté au Québec pour l’amélioration de la santé et du bien-être des individus qui couvrent tout un plan d’action de la santé publique. À travers cette présentation, nous démontrerions une ébauche sur le rapport entre l’appartenance socioculturelle et le bien-être des individus. Et nous nous attendons à ce que cette vision soit complétée par des recherches empiriques ou positives qui suivront après. »

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